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Club écologie

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28 décembre 2008

Ce qu'a fait le patron d'une boîte de nuit de Rotterdam!

Salut à tous!
Lorsque j'ai allumé mon PC ce matin, je suis tombée sur cette nouvelle plutôt surprenante!



Au Watt, ce sont les clubbers qui font passer le courant

Lundi 22 décembre, 18h38

LeMonde.fr

On recycle tout, au Watt, une discothèque à la mode de Rotterdam. L'eau de pluie - plutôt abondante en cette époque de l'année aux Pays-Bas - alimente les toilettes. Les verres sont consignés 50 centimes d'euros au bar. Et toutes les ampoules sont à basse consommation. Surtout, une partie de l'électricité est produite par les clients de la discothèque. Comment ? Simplement en se trémoussant sur le "dance floor".

 

Au Watt, ce sont les clubbers qui font passer le courant


Une piste de danse transforme en électricité l'énergie dégagée par les pas, ou mieux les sauts, des clubbers. Sustainable Dance Club, la société néerlandaise qui a développé cette piste de danse écologique, estime que chaque danseur peut produire de 5 à 20 watts en fonction de son activité. L'objectif pour la discothèque - qui peut accueillir jusqu'à 1 400 clubbers - est de produire 10 % à 15 % de son électricité grâce aux déhanchements de ses clients.

Pour l'heure, le dispositif permet seulement d'éclairer la piste de danse elle-même. Des dalles lumineuses de différentes couleurs s'allument en fonction de l'énergie produite.

Avec l'ensemble des dispositifs de recyclage, le patron de la boîte, Aryan Tieleman, espère pouvoir réduire de 50 % sa consommation d'énergie par rapport à une discothèque normale.

watt-rotterdam.nl

www.sustainabledanceclub.com

Plus d'infos sur Le Monde.fr


Si toutes les boîtes de nuit pouvaient se mettre à ça, ce serait génial: ça fait de l'énergie gratuite, et ça motive les gens pour se donner à fond... que demander de mieux? :D

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21 septembre 2008

Écologie: pourquoi et comment?

Notre planète a 4,6 Milliards d'années, et cela fait environ 3,8 Milliards d'années qu'elle abrite des êtres vivants. Ceux-ci se sont toujours partagés avec diplomatie à la fois la Terre et sa nourriture, les insectes ravis de partager les arbres avec les oiseaux et les oiseaux ravis de partager les insectes avec leurs congénères; les hommes ravis d'offrir leurs assiettes aux poissons et leurs plages aux baleines; les ours polaires étant les plus généreux et se laissant même mourir noyés pour laisser leur banquise à qui la voudra.

Comment en est-on arrivés là?

Tout commença il y a -4,5 Millions d'années avec l'apparition des premiers hommes en Afrique de l'Est et du Sud. L'homme s'est déplacé, son  volume cérébral n'a cessé de croitre avec la libération des mains, permettant l'utilisation et la fabrication d'outils de plus en plus perfectionnés, et son évolution nous a mené à l'Homo sapiens, l'homme moderne, avec une machine de 1450 cm cube dans la boite crânienne. Mais que faire avec un trésor pareil? Finalement, il a opté pour une révolution industrielle. Le XIXème siècle, ou le début de la fin du monde. Quand même pas! Mais c'est là que les premières émissions de gaz à effet de serre ont commencé, et c'est à partir de là que l'Homme a développé ses capacités à puiser dans toute les ressources de la planète.

Nos inventions nous ont, certes, permis d'améliorer considérablement nos conditions de vie, avec l'invention toujours croissante de nouvelles technologies, mais elles ne nous ont pas permis de lire l'avenir et de voir que deux siècles à peine après avoir joui de la  machine à vapeur de Watt, il allait falloir qu'on en paie les conséquences.

Que se passe-t-il concrètement? 

Il s'agira d'évoquer ici les principaux problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Le problème de l'eau 

La Terre, comme chacun sait, est constituée à plus de 70 % d'eau, d'où son petit nom de Planète Bleue. Cependant, seuls 3 % sont de l'eau douce, donc consommables par l'Homme, et c'est un très grand consommateur. Pas l'être humain en lui-même: la consommation journalière en eau des particuliers n'est que de 200 Litres, mais ses usines et son agriculture. Par exemple, pour fabriquer 1 kg d'aluminium, il faut 1000 Litres d'eau, et pour 1 kg de blé, il en faut 900.  De plus, la demande est croissante :la consommation en eau a été multipliée par dix en un siècle, et il est nécessaire de rappeler que tout le monde n'a pas accès à l'eau potable: 9 pays se partagent 60% des ressources en eau alors que 1,5 Milliards d'êtres humains en sont privés.

Et, alors que cette demande est de plus en plus importante, et que les nappes phréatiques sont à bout de souffle, certaines industries continuent à la polluer en y déversant leurs déchets chimiques; les bateaux  font leur dégazage (déversent leurs huiles de vidange et leur reste de pétrole) au large des côtes, et les pétroliers préfèrent laver leurs cuves en pleine mer, quitte à laisser des trainées de pétroles dans l'eau, plutôt que de payer le nettoyage dans les ports, ce qui représente en tout plusieurs millions de tonnes de pétrole rejetées par an. Sans compter les naufrages, comme celui du Torrey Canyon en 1967, ou celui d'Erika, en1999, qui provoqua le déversement de 10 000 tonnes de pétrole, polluant ainsi 400 km de côtes, et causant la mort de centaines de milliers d'oiseaux, de 65 espèces différentes.

L'agriculture nuit également à la qualité de l'eau, d'une part à cause du lisier (excréments et urines des animaux), qui contient de grandes quantités de polluants; d'autre part, par l'utilisation d'engrais chimiques et de pesticides, dont les substances nocives s'infiltrent dans le sol par les eaux de pluie, et gagnent ensuite les cours d'eau ou les nappes phréatiques où l'eau du robinet est puisée. Le résultat, c'est les bretons qui vous le donneront: comme l'agriculture est intensive en Bretagne, l'eau du robinet est parfois interdite à la consommation.

Et nous aussi, en tant que particuliers, nous contribuons à la dégradation des cours d'eau, mais aussi à la mort de certains animaux qui y vivent. Comment? En laissant nos déchets sur les plages, et essentiellement des déchets en plastique. En Méditerranée, ce sont 750 millions de déchets qui flottent à la surface de l'eau. Et les tortues, qui confondent les sacs plastiques avec des méduses, s'étouffent avec. Mais nous polluons aussi l'eau par les produits chimiques qu'on utilise pour la vaisselle, les lavabos ou les toilettes.

 

 

Le problème de l'épuisement des ressources

 

L'eau n'est pas la seule ressource indispensable qui pourrait venir à manquer. En effet, avec les nouvelles technologies de plus en plus nombreuses, il nous faut de plus en plus d'énergies pour les faire fonctionner. C'est pour subvenir à ces besoins croissants, notamment en électricité, que nous puisons toujours plus dans les ressources des sols en charbon, en gaz, en pétrole ou en uranium. Et nous ne pourrons pas piller la Terre sans fin. Dans moins d'un siècle, on pourra par exemple dire adieu au pétrole. Dans moins de trois, plus de charbon.

De plus, parallèlement à l'épuisement de ces ressources énergétiques, nous surexploitons certains milieux, comme celui de la pêche. Nous prenons de jeunes poissons qui n'ont pas encore eu le temps de se reproduire. Résultat: il se pourrait bien que dans un demi-siècle on ne puisse plus en manger.

Enfin, souvent victime d'incendies, la forêt est aussi le lieu de pillage humain par excellence,  puisque l'équivalent de 19 terrains de foot sont détruits à la minute. Une forêt détruite met plus d'un siècle à se reconstruire, ce qui signifie que, parce que nous avons voulu de la place pour construire:

  • 50% des espèces de la planète perdent leur habitat;

  • l'équilibre climatique est perturbé (les arbres étant abattus, les sols absorbent plus de chaleur, qu'ils diffusent, ce qui fait monter la température locale);

  • le sol est plus exposé à l'érosion (usure de la croute terrestre par le vent, l'eau, la glace), donc devient infertile, ce qui a des conséquence sur l'agriculture et perturbe l'écosystème.

 

Le problème des mauvaises constructions

 

La forêt n'est pas la seule victime de nos constructions irréfléchies. À vouloir construire absolument, on s'attaque à des zones humides, on rétrécit la largeur des fleuves ou des mers, et on contrôle leurs débits par des barrages pour servir l'agriculture ou les centrales électriques. Conséquence: le béton empêche l'eau de pluie de pénétrer dans le sol, et celle-ci ruisselle jusqu'aux cours d'eau qui débordent, d'où un nombre toujours plus grand d'inondations.

 

Le problème de l'effet de serre

 

 Prenez une bouteille en plastique. Coupez la partie qui contient le goulot. Choisissez une touffe d'herbe quelconque, et retournez la bouteille ainsi coupée sur la touffe. Revenez quelques jours plus tard: l'herbe sous la bouteille a poussé plus vite que l'herbe à côté. Vous venez de créer une mini-serre, et avez offert à la touffe choisie des conditions de température idéale à sa croissance. En effet, la bouteille, comme toute serre, conserve la chaleur à l'intérieur. C'est ce qui se produit pour la Terre, avec dans le rôle de la bouteille: l'atmosphère (voir schéma ci-après).

Effet_de_serre__free_

Cet effet de serre est indispensable , car sans lui, la température moyenne de la planète descendrait à -18 °C. Il permet normalement de conserver celle-ci à 15 °C. Hors, il se trouve que nous avons augmenté de manière considérable la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Et plus de gaz à effet de serre égale un réchauffement de la planète. Comment a-t-on accentué  l'effet de serre? En augmentant la quantité naturelle de vapeur d'eau (H2O), de dioxyde de Carbone (CO2), de méthane (CH4) ou de mauvais ozone (O3) (Cet ozone est celui qui se forme au niveau du sol; le bon, lui,est présent dans l'atmosphère, et forme la fameuse couche d'ozone, qui nous protège des rayons ultraviolets du soleil. Aujourd'hui, cette couche est détruite par certains gaz artificiels: les ChloroFluoroCarbones (CFC pour les intimes), présents dans toutes les bombes aérosols, les réfrigérateurs, et la climatisation). La conséquence la plus frappante du réchauffement climatique est la fonte considérable des glaciers de l'ensemble du globe. 

 

« Les glaciers vont continuer de fondre partout sur la planète, l'eau de mer va se dilater et prendre plus de place: le niveau des océans va donc monter, de 14 à 80 cm selon les estimations. Bien sûr, ceux qui habitent à l'intérieur des terres n'auront pas trop de souci à se faire, mais pensons à ceux qui vivent sur des îles ou près de la mer: cela ferait beaucoup de monde rayé de la carte!Par ailleurs, le régime des pluies sera modifié: certaines régions devront s'habituer à davantage de pluies tandis que d'autres connaitrons toujours plus de sècheresse. Cela augmentera les famines et la mortalité. Les cyclones, les tornades, et autres tempêtes seront plus nombreux. La chaleur affectera aussi les ressources et la qualité de l'eau, les écosystèmes...

La France sera-t-elle touchée? 

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter au rythme actuel, la température en France devrait être plus élevée d'environ 2°C au cours du siècle prochain. Il devrait pleuvoir davantage en hiver et moins en été. En dessous de 1500 mètres, la pluie remplacerait la neige (adieu stations de ski!). La Camargue et les lagunes du Languedoc seraient colonisées par la mer tandis que les forêts de pins des Landes seraient victimes de la sècheresse. Enfin, des maladies disparues depuis longtemps, comme le paludisme, pourraient faire leur retour, propagées par des moustiques! »

(Écologie mode d'emploi, J-B Durand, Castor Doc Flammarion, 2006, page 56)

 

 

 

 

Voici une carte qui montre quelques effets du réchauffement climatique sur la faune et la flore:

http://menaceclimatique.free.fr/anim_faune_flore.php

À chaque problème, sa solution!

 

Le problème de l'eau

 

Pour le manque d'eau: un internaute a dit: « Toujours nous avons cru que pour avoir de l'eau on devait ouvrir le robinet, mais c'est le contraire!....Pour avoir de l'eau nous devons le fermer! »

(http://www.wwf.fr/campagnes/dossiers/adopter_la_planete_attitude)

    Parce que l'écologie, ça passe aussi par des gestes simples,

  • Il faut fermer le robinet quand on se lave les dents, ou qu'on se savonne, ou qu'on frotte la vaisselle;

  • Il vaut mieux prendre une douche (de 60 à 80 Litres) qu'un bain ( qui fait plus du double!);

  • Il faut faire attention aux fuites: pour un robinet, une fuite peut causer la perte de 12 Litres d'eau par jour, soit 4380 Litres par an! Et c'est multiplié par 8 pour une chasse d'eau!!

  • Installer des chasses d'eau à double commande (3L et 6L), pour choisir la quantité d'eau dont on a besoin.

 

L'économie d'eau, c'est aussi une économie d'argent! Si on part sur une base moyenne de 0,003€/L, avec un bain par jour, vous payez de 13€50 à 18€ par mois, contre 7€20 maximum avec une douche par jour. Vous économisez donc de 75€60 à 129€96 par an! Voici un petit jeu qui vous montre le prix de l'eau courante:

http://www.lyonnaise-des-eaux.fr/IMG/swf/jeu.swf

 

 Pour la pollution des eaux:

  • Côté gouvernements: on fait payer des amendes aux pollueurs, (en France, c'est le principe du « pollueur-payeur ») ou on investit dans des stations d'épuration. Au Japon, l'eau qui a servi pour la douche ou la vaisselle est renvoyée pour servir aux chasses d'eau.

  • Côté particuliers, on peut utiliser des produits nettoyants respectueux de l'environnement, tels que le vinaigre blanc qui enlève le tartre;  préférer déboucher les éviers avec des ventouses plutôt qu'avec des produits polluants; faire gaffe à ne pas jeter nos déchets n'importe où: est-ce que sur la plage, y a marqué « poubelle »?

 

Le problème de l'épuisement des ressources

Je suis une énergie et je suis renouvelable. Qui suis-je?

À cette question, plusieurs réponses possibles.

  • L'énergie hydraulique : depuis le XIXème siècle, on utilise l'eau pour produire de l'électricité grâce à des turbines.

  • L'énergie éolienne: au Moyen Âge, c'est grâce à elle que les moulins tournaient. Aujourd'hui, les éoliennes permettent de produire de l'électricité. (bémol: ces machines sont moches, bruyantes et peuvent tuer les oiseaux)

  • L'énergie solaire: elle peut servir à chauffer directement des bâtiments grâce à des capteurs, ou à produire de l'électricité grâce  à des panneaux solaires.

  • L'énergie géothermique: elle peut également servir à chauffer des villes ou à produire de l'électricité.

  • La méthanisation: il s'agit de la fermentation des déchets qui permet de produire du méthane: gaz combustible. Par exemple, près de Paris, la centrale de Claye-Souilly permet de convertir les déchets de 2 Millions d'habitants en électricité pour 50 000 d'entre eux.

  • Enfin, la combustion du bois, qui date de l'invention du feu, est très utile pour se chauffer.

 

En ce qui nous concerne directement, toujours des gestes simples:

  • Investir dans un chargeur à piles et dans les piles rechargeables qui vont avec;

  • Appuyons sur le bouton !! Éteignons nos lumières, et nos appareils! Combien de vos appareils restent en veille (au mieux) ou allumés pendant toute la journée? Là aussi, il y a des moyens d'alléger la facture!

  • Pour voyager malin: les transports en commun! Quand il fait bien beau: je prends mon vélo! Et pour ma voiture: des huiles de friture!

  • À la maison, ne pas trop chauffer: +1°C = +7% d'énergie en plus. À Paris, il y aurait 200 Millions de kg de CO2 en moins chaque semaine, si les habitants baissaient ne serait-ce que d'un degré leur température de chauffage pendant les saisons froides;

  • Une lessive à basse température, c'est moins d'énergie consommée, mais c'est aussi des vêtements qui durent plus longtemps. De plus, il faut penser à regarder l'empreinte écologique d'un nouvel appareil ménager quand on l'achète;

Le problème des mauvaises constructions

La solution me parait évidente: ne plus construire n'importe où, mais elle n'est pas de notre ressort...

 

Le problème de l'effet de serre

 

Celles qui relèvent de nos compétences, vous les reconnaitrez:

  • Pour voyager malin: les transports en commun! Quand il fait bien beau: je prends mon vélo! Et pour ma voiture: des huiles de friture!

  • À la maison, ne pas trop chauffer: +1°C = +7% d'énergie en plus. À Paris, il y aurait 200 Millions de kg de CO2 en moins chaque semaine, si les habitants baissaient ne serait-ce que d'un degré leur température de chauffage pendant les saisons froides;

  • Mais aussi éviter autant que possible les aérosols (préférer les déodorants à bille, par exemple);

  • Trier ses déchets, car 40% d'entre eux sont destinés à être incinérés, ce qui libère dans l'atmosphère des gaz toxiques, et réutiliser tout ce qu'on peut au maximum.


Pour ce qui est des gouvernements, il existe le Protocole de Kyoto, basé sur le principe du pollueur-payeur. Entré en vigueur en 2005, le signer revient à s'engager à « publier des inventaires de  [ses] émissions de gaz à effet de serre, d'établir, de mettre en œuvre et de publier des programmes nationaux contenant des mesures visant à atténuer les changements climatiques ».

Il propose aussi concrètement à 38 pays industrialisés de réduire suivant un calendrier défini, leurs émissions de CO2 de 5,2% d'ici 2012 par rapport à 1990.  Kyoto? Voilà ce qu'en disent les plus gros pollueurs de la planète:Impoli_sur_Effet_de_Serre

À nous de jouer!

Tout le monde ne prendra pas la décision de faire un pas pour la Terre. On en a marre du refrain de l'écologie. Et on se dit souvent que c'est pas notre petite contribution qui va changer quoi que ce soit à l'avenir de cette grande planète. C'est faux. Regardons juste l'exemple des parisiens de tout à l'heure. Baisser son chauffage d'un degré chacun, qu'est-ce que c'est?  Et pourtant, ça aurait fait 200 Millions de CO2 en moins dans le ciel de Paris.

Un proverbe indien dit « La Terre ne nous appartient pas. Ce sont nos enfants qui nous la prêtent. » Et, parce qu'il ne nous coûte rien, parce qu'il nous permet d'affirmer notre citoyenneté, parce qu'il est nécessaire pour assurer un avenir à nos descendants, nous devons faire le choix de l'écologie. 

21 septembre 2008

Résumé du manuel d'accompagnement au projet éco-école

Nous avons jugé bon de résumer le manuel d'accompagnement éco-école, qui est très important puisqu'il explique en détails la démarche à suivre pour devenir une éco-école. ( l'intgral (de quarente petites pages) se trouve sur http://www.eco-ecole.org, si vous avez besoin d'informations complémentaires)

    Chacun sait que les générations passées ont dégradé de manière considérable  notre environnement. C'est donc aux générations futures de réparer les dégâts. Cela passe par l'éducation d'éco-citoyens, d'où l'existence d'éco-école. Ce label européen a été créé en 1994 par la Fondation pour l'Éducation  à l'Environnement en Europe, qui travaille en partenariat avec Éco-emballages et le Réseau École et Nature. Peuvent l'obtenir les établissements du primaire et du secondaire qui placent l'environnement et le développement durable au cœur de toute leur organisation, à travers l'intégration successive dans leurs programmes de 5 thèmes fondamentaux: l'alimentation, la biodiversité, les déchets, l'eau,et l'énergie. 

Pour devenir une éco-école, il faut accomplir les sept tâches suivantes.

  • Former un comité de suivi

  • Réaliser un diagnostic environnemental

  • Définir et mettre en œuvre un plan d’action (qui découlera du diagnostic)

  • Contrôler et évaluer la mise en œuvre du plan d’action

  • Faire des liens avec le programme scolaire

  • Impliquer toute l’école et la communauté

  • Créer un éco-code

 

Étape 1: former le comité de suivi

Il se compose au minimum:

  • des enseignants,

  • des directeurs de l’école, du collège ou du lycée

  • des élèves,

  • des parents d'élèves,

  • des élus locaux,

  • du personnel non enseignant (administration, agents de service),

  • des partenaires locaux (associations, organismes publics ou privés intervenant dans le champ de l’éducation à l’environnement ou des thèmes prioritaires…).

  • toutes autres personnes que nous jugeons utiles à la réalisation de notre projet.

 

C'est ce comité qui va être la base de tout puisque c'est lui qui va permettre de réaliser les différentes étapes, puis la demande de l'obtention du label. Il est donc primordial qu'il se réunisse assez souvent, dans une ambiance d'écoute et de respect mutuels. Il pourra se contenter d'être petit au début, pour ensuite prendre de l'ampleur à mesure que notre projet prendra forme.

 

Étape 2: établir le diagnostic environnemental

 

Il s'agit de faire un bilan des compétences de notre lycée en matière d'écologie, à travers un questionnaire (qui n'est cependant là que pour nous aider. Nous pouvons laisser des questions de côté, ou en rajouter ). Une fois effectué, ce diagnostic nous donnera les points que nous devons améliorer, ce qui nous permettra d'élaborer un programme en fonction des progrès que nous devons faire. Ce diagnostic, tout comme les conclusions que nous en tirerons, est à faire de manière collective, et le plus honnêtement possible, car nous ne serons pas jugé sur le bilan de épart. C'est ce qui est expliqué dans cet extrait du manuel d'accompagnement d'éco-école.

 

« Les réponses à votre diagnostic, transmises à l’of-FEEE, ne seront pas communiquées au jury dans le cadre de la demande de labellisation. Mais votre comité de suivi devra valider cet état des lieux pour qu’il soit

officiellement entériné dans le processus Éco-École [...]

Le projet ne sera pas jugé sur la performance environnementale au moment du diagnostic initial. Seuls comptent les efforts à partir du démarrage du projet. »

 

(extrait du manuel d'accompagnement éco-école)

 

 

 

Étape 3:définir et mettre en œuvre un plan d'action

 

 Directement issu du diagnostic, le plan d'action est la définition des rôles attribués à chaque personne de l'établissement, selon un calendrier annuel précis, dans le but de réduire les impacts écologiques de l'établissement. Un formulaire type est disponible sur le site d'éco-école (www.eco-ecole.org.)

 

 Quelques exemples d'actions:

  • équiper l’école de robinets économes,

  • organiser des évènements de sensibilisation aux enjeux environnementaux,

  • mettre en place le tri des déchets,

  • créer un espace de compostage des fermentescibles (déchets organiques),

  • installer des ampoules économes,

  • créer un panneau visible pour afficher nos objectifs et nos résultats…

  • réduire le volume des déchets,

  • équiper les sanitaires de chasses doubles,

  • modifier son contrat EDF pour s’approvisionner en énergies renouvelables,

  • installer des volets ou rideaux pour réduire la déperdition de chaleur la nuit,

  • renforcer la place réservée aux vélos,

  • s’approvisionner en produits d’entretien écologiques,

  • installer un point de collecte des piles,

  • ...

 

Il est important de ne pas viser trop haut, de bien mesurer les priorités et de ne pas laisser de côté l'aspect économique, afin que chaque effort puisse être récompensé, et en encourager d'autres.

Par ailleurs, l'information est cruciale dans le projet Éco-école qui vise avant toute chose à sensibiliser les personnes à la protection de l'environnement, d'où l'importance d'informer tout le monde de nos actions. Certaines actions peuvent en effet avoir de grandes conséquences, sans que les non-participants au projet ne s'en rendent compte. Il faut donc leur expliquer chacun de nos choix ( à l'oral ou par des affiches). C'est ce qui est dit ici:

« Certains de ces exemples impliquent des dépenses, mais pas nécessairement de lourds travaux. Surtout, le succès de votre projet Éco-école ne se mesurera pas au volume des frais engagés, et il ne peut se réduire à

des dépenses. Le plus important est d’accompagner toute amélioration du bâtiment par l’information, la sensibilisation et l’implication de tous les utilisateurs. Il faudra donc expliquer par exemple à la personne

chargée de changer les ampoules l’intérêt des ampoules économes, faire tester et expliquer au personnel d’entretien la nécessité d’utiliser des produits biodégradables. »

 

(extrait du manuel d'accompagnement éco-école)

 

 

 

Étape 4: contrôle et évaluation de la mise en œuvre du plan d'action

 

Cette étape a pour but de vérifier l'efficacité de nos actions. Elle doit être chiffrée ( combien de temps pour réaliser le projet?  Combien d'argent dépensé? Combien d'économies d'énergie effectuées? Combien de déchets en moins? Etc.). Elle doit se faire continuellement, et le plus régulièrement possible, afin de pouvoir changer d'orientation en cours de route. De plus, il est nécessaire de faire un bilan en fin d'années pour mieux sentir le poids des changements effectués par rapport au diagnostic de départ, et de tirer les conclusions concernant l'organisation et les prochaines mesures. Mieux vaut donc l'organiser sous la forme d'un tableau de bord.

Cette étape ne doit en aucun cas mener à des blâmes mais au contraire à des prises de décision pour une amélioration collective, et tous les membres du comité de suivi doivent participer aux évaluations selon leurs capacités. De plus, les résultats doivent être visibles par l'ensemble des élèves, personnel et enseignants de l'établissement (sous forme de panneaux d'affichage).


 

Étape 5: faire des liens avec le programme scolaire

 

Ceci est une étape essentielle puisqu'elle est la clé de la sensibilisation  des élèves. Les enseignants devront donc faire preuve d'imagination pour incorporer les différents thèmes d'éco-école à leurs projets. Le manuel site quelques exemples pour chaque matière.

 

 

 

Français:

  • Approfondir et discuter ensemble les enjeux environnementaux, respecter les opinions des autres ;

  • échanger, débattre des choix et des attitudes individuels et collectifs ;

  • présenter ses idées et actions aux autres classes, à l’oral ou à l’écrit, sous forme d’exposés, de notes d’information ;

  • étudier la presse environnementale ;

  • faire un journal d’école autour du projet Éco-École.

 

 

 

Mathématiques et informatique:

  • Mesurer les consommations que représentent les différents usages de l’eau ;

  • réaliser et analyser un tableau et un graphique de suivi des consommations d’eau, d’électricité ;

  • mesurer les volumes et le poids des déchets générés dans la classe, dans l’école.

 

Sciences et technologie :

  • Faire des observations et mesurer ;

  • étudier les matériaux, leur origine et leur devenir (par exemple le processus de production et de recyclage de

  • l’aluminium) ;

  • étudier la production d’énergie, son transport et sa conservation ;

  • étudier les différents cycle de l’eau : cycle naturel, cycle de l’eau potable, traitement des eaux usées ;

  • expérimenter l’utilisation des sources d’énergie renouvelables ;

  • analyser la composition d’échantillons d’eau prélevés à divers endroits (eau potable, rivière, mare…).

 

Histoire-Géographie :

  • Etudier l’évolution des impacts environnementaux selon les périodes historiques (utilisation de l’eau, les différentes énergies, le changement climatique…) ;

  • approfondir les principes et les perspectives du développement durable ;

  • étudier les ressources en eau et en énergie au niveau de l’école, de la ville, du territoire, du pays, de la planète.

 

Education civique, « vivre ensemble » :

  • La prise de décision démocratique dans le comité de suivi ;

  • réfléchir aux valeurs de respect de la vie qui nous entoure, de la société, de l’autre, de soi-même, à l’éco-citoyenneté, notamment par des situations de prises de parole.

Langues étrangères:

  • Etudier des textes relatifs à l’environnement (articles de presse, extraits de livres…) ;

  • étudier la façon dont sont gérés les enjeux environnementaux dans les autres pays européens ;

  • approfondir le champ lexical de l’environnement ; correspondre avec des éco-écoles étrangères.

 

 

 

 

 

Étape 6: Impliquer toute l'école et la communauté

 

Inclure les thèmes d'éco-école dans tous les programmes pour impliquer un maximum de personnes? Oui, mais tout ne s'arrête pas là. Les fournisseurs de l'établissement, par exemple, doivent être invités à se mettre au vert (repas bio ou équitable à la cantine, papier recyclé, ...), et les nouvelles habitudes prises par tout le monde devront perdurer à la maison, et se transmettre ainsi au plus grand nombre.

Nous avons vu tout à l'heure que toutes les personnes de l'établissement devaient être informées de l'utilité et des avancées du projet. Mais l'information doit aussi  sortir des murs du l'établissement et apparaitre régulièrement dans le journal municipal. C'est seulement comme cela que le projet sera vivant, et motivant. Le manuel nous invite de plus à célébrer chaque progrès, afin d'encourager les participants (qui en principe seront de plus en plus nombreux puisque chacun doit être impliqué dans le projet). Nous pourrons par exemple désigner quelqu'un qui serait chargé exclusivement de l'information.

Par ailleurs, l'organisation d'une journée d'action serait l'occasion de rassembler tous les acteurs du projet (élèves, enseignants, personnel, parents, journalistes,..) afin d'expliquer à chacun son rôle, et de permettre à tous de voir  la portée du projet.


Étape 7: Création d'un éco-code.

 

Il pourra prendre la forme choisie (une simple liste de phrases, un poème, une chanson, une fresque, un poster combinant dessin et phrases d'engagement,...), et sera distribué ou affiché. Mais son fond devra obéir à des principes de bases. Il devra accompagner le plan d'action en promouvant l'éco-citoyenneté individuelle et collective à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement. Il montre de manière expressive et créative l'engagement de l'établissement à progresser en matière de protection de l'environnement. Il matérialise les valeurs acquises par les élèves,  et peut représenter ou lister les actions mises en œuvre, et les engagements communs des partenaires du projet.  Les élèves artistes et musiciens seront invités à le mettre en forme de manière créative.

Il s'agit d'un document en perpétuelle évolution, qui devra être modifié et compléter chaque année, d'une part parce que les objectifs et les actions auront évolué, et d'autre part parce qu'un concours international récompense l'éco-code le plus réussi ( il aura lieu préalablement en France, et nous serons informé de ses modalités en temps voulu).


L'obtention du label

 

Au milieu de l'année, nous devons envoyer à l'of-FEEE une feuille de rapport préliminaire, qui constitue un bilan de la démarche (difficultés, succès, réalisations, projets). Il faut que, tout en ayant choisi 1 thème prioritaire comme centre du projet, nous ayons traité au moins 3 des 5 thèmes prioritaires en suivant les 7 étapes décrites précédemment.

Qui décide de notre labellisation? Ce sont des experts de l'éducation à l'environnement et des thèmes prioritaires. Lorsqu'ils se réunissent chaque année, les établissements scolaires lui communiquent une présentation de leur candidature, et la charte d'éco-école signée par tous les participants au projet (à trouver sur le site d'éco-école ou à demander à l'of-FEEE). Ils jugeront notre manière de traiter chacune des 7 étapes du projet éco-école, c'est pourquoi nous aurons fait un compte-rendu le plus précis possible de l'intégralité de notre démarche (nombre de réunions du comité de suivi, compte-rendu du diagnostic et des conclusions qu'on en a tirées, actions de chacun, etc.)

La labellisation se matérialise par la remise d'un certificat et d'un drapeau, lors d'une cérémonie en présence de la presse locale et des partenaires du projet.

Une fois labellisés, nous pourront échanger avec les 25 000 autres éco-écoles réparties dans 46 pays des quatre coins du globe.


L'obtention du label une année ne doit pas faire arrêter les efforts accomplis. En effet, la labellisation se fait chaque année et le jury tiendra compte de la manière dont nous avons évolué, des nouveaux thèmes traités, de la manière dont ils aurons été traités, de notre motivation, et de l'envergure de notre comité de suivi.

Éco-école se doit donc d'être un projet durable, et quand au bout de 5 ans les 5 thèmes auront été tour à tour thèmes centraux, l'établissement devra approfondir les thèmes déjà traités, intégrer de nouveaux thèmes à son projet (santé, transports et mobilité, commerce équitable, solidarité...), ou étendre son action aux environs de l'école (quartier, ville, ou territoire), pour que l'environnement soit l'affaire de tous.


Contacts utiles (voir aussi sur le site d'éco-école)

 

Agence

N° de téléphone

Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse

04 72 71 26 00

Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie (Ademe)

02 41 20 41 20

Association des Maires de France (AMF)

01 44 18 14 14

Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes (ANACEJ)

01 56 35 05 35

Centre d’information sur l’eau (CIEAU)

01 42 56 20 00

CITEPHILE (réseau national pour l’éducation à l’environnement urbain)

01 46 70 95 78

Comité de Liaison des Énergies renouvelables (CLER)

01 55 86 80 00

Comité 21 (Comité français pour l'environnement et le développement durable)

01 55 34 75 21

CRDP d’Amiens (pôle national de compétence en Education à l’environnement pour un développement

durable)

03 22 71 41 60

Les Eco-Maires

01 53 59 58 00

Eco-Emballages

01 40 89 99 99

Energie-Cités (réseau de villes européennes)

03 81 65 37 91

Espaces Info-Energie

 

0810 060 050

(n° Azur)

Fédération des Conseils de Parents d’élèves des écoles publiques (FCPE)

01 43 57 16 16

Fédération Nationale des Activités des Déchets et de l’Environnement (FNADE)

01 53 04 32 90

Fédération Nationale des Conseils d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement (FNCAUE)

01 43 22 07 82.

Fédération nationale Léo Lagrange

01 48 10 65 65

Fédération des Parcs Naturels Régionaux

01 44 90 86 20

Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme (FNH)

01 44 90 83 00

France Nature Environnement

02 38 62 44 48

Institut de formation et de recherche en éducation à l'environnement (Ifrée)

05 49 09 64 92

Institut Français des Formateurs Risques Majeurs et protection de l'Environnement (IFFO RME)

01 44 72 06 25

Les Petits Débrouillards

01 40 05 75 57

Ligue Française de l'Enseignement et de l'Education Permanente (LFEEP)

01 43 58 97 33

Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

01 55 55 10 10

Ministère de l’Environnement et du Développement durable

01 42 19 20 21

Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative

01 40 45 90 00

Planète Sciences

01 69 02 76 10

Réseau Ecole et Nature

04 67 06 18 70

Union Nationale des Centres Permanents d'Initiatives pour l'Environnement (UNCPIE)

01 44 61 75 35

WWF France

01 55 25 84 84

 

Voilà! À nous de jouer, maintenant!

21 septembre 2008

Bilan de l'année 2007-2008


Nous avons:
  • réalisé une exposition sur le réchauffement climatique. Celle-ci n'a malheureusement pas été très concluante, les élèves ne l'ayant pas beaucoup lue.
  • organisé la projection du film d'Al Gore "Une vérité qui dérange". Cette fois-ci, on a eu plus de succès (une vingtaine de personnes ont assisté à la séance ^^)
  • continué le tri sélectif dans les classe, avec la récolte d'une tonne de papier. Cependant, nous aurions voulu l'étendre à tout le lycée, mais par manque d'effectif, cela s'est avéré impossible.
  • ensuite, à la fin de l'année, nous sommes passés dans les classes pour tenter de faire perdurer le club, car nous somme à présent tous à la fac (si vous lisez ceci, c'est que ça marché ^^)
  • enfin, nous avons essayé de voir comment nous pourrions instaurer le principe d'éco-école au lycée, mais par manque d'aide (adulte) et de temps, nous n'avons pas pu nous en occuper.

Vous l'aurez donc compris, pour fonctionner à plein régime, le club a besoin
de bras adultes et élèves. Hors, il se trouve qu'il existe justement un projet
qui oblige toute la comunauté de l'établissement à se mettre au vert!
Il s'agit du projet éco-école,c'est pourquoi je vous invite à lire l'article
qui lui est dédié :D

   
19 septembre 2008

Le projet éco-école

- Éco-école ? Mais qu'est-ce que c'est ?!

Ce projet existe à l'échelle internationale ! Il est encadré par des experts dans les domaines concernés par l'écologie, ainsi que par l'OF-FEEE, Office Français de la Fondation pour l'Éducation à l'Environnement en Europe. Son but est de pousser les établissements scolaires à mettre en place un maximum de mesures pour se mettre au vert ! Cela peut passer par des choses très simples, mais auxquelles on ne pense pas forcément. Ce sont pourtant des choses qui n'entraînent aucune contrainte particulière, sont bonnes pour les élèves et pour la planète ! Plus concrètement, une Éco-école participe à un projet annuel qu'il choisit parmi 5 thèmes proposés. Ce projet peut porter sur l'énergie, les déchets, l'eau.. selon l'année considérée. Mais les autres domaines ont eux aussi toute leur place !

Le but des écoles volontaires est donc de travailler sur ce projet, en théorie avec les élèves pour les sensibiliser à la protection de l'environnement et aussi pour faire quelque chose de ludique dans lequel ils pourront tous apporter leur contribution; et aussi en pratique, en réalisant un "diagnostic" de l'établissement ( Y-a t'il des fuites d'eau ? Les lumières ne sont-elles pas inutilement allumées ? Quel est la porportion de gaspillage à la cantine ? ... ) et en apportant des solutions pour l'améliorer.

Éco-école guide beaucoup les établissement dans cette démarche. Il existe une méthodologie, en sept points, qui guide les élèves et les professeurs dans le projet, ainsi qu'un Manuel Éco-école qui regroupe plein d'adresses utiles, des fiches-diagnostique pour savoir quelles questions se poser, et beaucoup de bonnes idées !

Après avoir suivi les sept étapes, l'établissement se sra beaucoup engagé dans le projet. Il pourra envoyer un dossier à Éco-école pour peut-être obtenir un éco-label, qui est une sorte de décoration qui le classera parmi les établissements écolos recencés par Éco-école.

- Comment participer ?

En cliquant ici :) : http://eco-ecole.org/votre-dossier-de-participation/

Les inscriptions pour la session 2008-2009 étant closes, il reste un an pour que le lycée Condorcet construise son projet s'il le veut bien ( Allez allez au boulot :P ) Faire le maximum pour moins gaspiller, recycler, respecter est le minimum ! Nous faisons partie de la petite fraction de l'humanité qui peut se donner les moyens d'agir pour la planète sans y perdre énormément. Certains payx, surtout les plus pauvres, subissent de plein fouet les effets des troubles qui affectent la planète. Nous, nous pouvons agir, du moins à notre échelle, alors faisons-le !

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21 décembre 2007

Premier bilan !

verite

En cette fin de premier trimestre, voici où nous en sommes.

Nous avons conviés les élèves de seconde à une réunion pour leur expliquer le fonctionnement du club. Malheureusement, ça n'a pas eu l'impact que nous espérions et nous sommes toujours en grand manque d'effectif, ce qui nous bloque sérieusement dans la réalisation de nos projets. Le triage du papier nous prend beaucoup de temps et nous n'avons pas le pouvoir de réaliser des actions réellement eficaces.

Nous n'avons pas encore pu étendre le tri sélectif, pour les raisons citées. Mais grâce à l'aide de la Maison des lycéens, nous avons pu organiser une semaine de l'envionnement qui aura lieu du 14 au 18 janvier 2008. Les élèves pourront amener leurs piles usagées que nous récupérerons, une exposition sur le réchauffement climatique sera également mise en place, ainsi que la projection du film d'Al Gore: "Une vérité qui dérange".

11 juin 2007

Les projets pour 2007-2008

Cette année, nous aimerions agrandir notre influence pour améliorer notre efficacité. Un de nos buts les plus importants sera de mettre en place plus de communication et de soutien entre les différents clubs du lycée, pour permettre aux élèves de se sentir plus soutenus dans leurs activités. Nous ne voulons pas forcer les élèves à respecter l'environnement, ni les forcer à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire, nous voudrions juste que l'on soit plus unis et mieux informés dans tous les sens du terme: autant sur la question de la société en général que sur les moyens possibles d'agir et de se soutenir. Cela implique plus de rencontres entre les clubs, et entre les élèves. Le club environnement, la Maison des Lycéens et le Conseil de Vie lycéenne aimeraient solidifer leurs liens, afin que le lycée soit encore plus dynamique. Plus concrètement, nous aimerions: - Mettre en place un parrainage des élèves de seconde l'année prochaine. Dès la rentrée, quelques élèves de terminale vont passer dans les classes des nouveaux lycéens pour leur expliquer le fonctionnement des clubs et leur permettre de se sentir plus à l'aise. Pour le club environnement, ce sera l'occasion d'essayer d'obtenir de nouveaux membres. - Demander un correspondant-environnement dans chaque classe. Il sera chargé de jouer le rôle de messager entre le club et sa classe, pour améliorer la circulation de l'information. Nous lui demanderons également de nous aider dans la tâche du ramassage des cartons de papier: s'il voit un carton plein, il ira le vider dans un conteneur préalablement installé au même étage. Ce n'est pas compliqué et cela permettra au club de gagner du temps et de mettre en place plus d'actions. Cette idée s'est globalisée, et chaque club aura ses correspondants. Au début de l'année, une liste de tous les clubs du lycée circulera dans chaque classe, et les élèves qui le souhaitent s'inscriront pour être correspondants du club qu'ils choisiront. Il faudra qu'il y ait un correspondant par club dans chaque classe. Si un des clubs a un nouveau projet, il le transmettra à ses correspondants qui en informeront leur classe. Ainsi, la circulation de l'information sera plus sûre, et chaque élève pourra s'engager à son échelle. - Etendre le tri sélectif du papier et du carton aux bâtiments B et C. Les élèves de BTS Communication nous ont proposé leur aide pour le ramassage dans le bâtiment C. Merci à eux ! - Réaliser une campagne de sensibilisation pour permettre aux élèves de mieux comprendre les enjeux qui opposent écologie et économie, et montrer que ceux-ci ne sont pas forcément incompatibles. - Organiser une conférence avec un ancien élève du lycée, Guillaume Shalk. - Passer dans les classes d'autres établissements ( Écoles primaires, collèges )
11 juin 2007

Année 2006-2007

- Notre projet de tri sélectif a enfin vu le jour ! Nous avons contacté une entreprise de recyclage appelée OTC Environnement. Le tri n'a été installé que dans le bâtiment A, afin de tester l'efficacité de notre action. Nous avons recupéré environ 50 cartons, un pour chaque salle de ce bâtiment, plus un pour la salle de Vie Scolaire, un pour la Direction ( photocopieuse ) et un pour l'Intendance, que nous avons transformés en poubelles spéciales papier et carton. Nous avons également prévenu le personnel de service ainsi que les élèves et les professeurs. L'opération était lancée. Toutes les semaines, nous nous sommes occupés du ramassage des poubelles. Le papier était récupéré dans des grands sacs en plastique de 120 L qui étaient ensuite entreposés dans un ancien garage, pour que le camion d'OTC puisse venir les collecter. En théorie, le camion se déplace à partir d'une tonne de papier, soit 50 sacs de 120 L. Mais il nous a proposé un passage gratuit afin de voir quelle était notre consommation. De février et juin, donc en 5 mois, nous avons collecté 16 sacs. L'opération s'est très bien déroulée, les élèves ont tout de suite adhéré à notre projet, et nous les remercions beaucoup ! Le seul impératif est de NE PAS FROISSER LE PAPIER AVANT DE LE JETER ( C'est plus pratique pour l'organisme de tri qui le récupère ) et surtout NE PAS JETER DANS LES CARTONS AUTRE CHOSE QUE DU PAPIER OU DU CARTON ! En effet, le travail de récupération des cartons est éprouvant pour nous, et il l'est encore plus lorsque l'on doit encore trier les cartons pour enlever les éventuels mouchoirs ou cartouches d'encre. - Nous avons réalisé un sondage sur les habitudes écologiques des élèves et des professeurs. Notre effectif réduit nous a permis de sonder seulement 50 personnes sur 1500 environs, tous métiers confondus. Dans l'ensemble, le comportement des élèves est respectueux de la nature et 90% des élèves sondés se disent préoccupés par l'environnement. c'est très bien ! Il faut continuer et surtout, nous avons besoin d'aide ! Plus nous serons nombreux et plus nous pourrons concrétiser des projets vastes ! Les résultats du sondages ont été publiés sous forme d'affiches.
11 juin 2007

Année 2005-2006

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L'année de création du club, nous avons commencé par réaliser une campagne sur le tri sélectif.
Nous avons dessiné des affiches avec des chiffres sur la production de déchets des français que nous avons accrochées dans le lycée, et la Grand Lyon nous a également fourni d'autres affiches. Nous avions également projeté d'installer le tri sélectif au lycée. En effet, des kilogs et des kilogs de papier étaient jetés dans les poubelles habituelles, sans être recyclé. Malheureusement, par manque de temps et de moyens, nous n'avons pas pu concrétiser ce projet qui ne vit le jour que cette année, en février 2007. L'année 2005-2006 a aussi été pour nous l'occasion d'apprendre à nous organiser ( Création d'un cahier des charges...) Enfin, nous avons eu la chance de paraître dans "Couleurs", le magasine de notre commune, dans un numéro spécial consacré au développement durable.

11 juin 2007

Qui sommes-nous ?

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Tout d'abord, je crois qu'une petite présentation ne serait pas de trop :) ! Nous sommes des élèves du lycée Condorcet, qui se situe dans la ville de Saint Priest en région Rhône-Alpes. L'année dernière, dans les environs de janvier 2006, une élève de 1ère nommée Marie a eu l'idée de créer un club destiné à la protection de l'environnement au sein du lycée.

C'est là que tout a commencé :). Notre club est associé à la Maison des Lycéens, et nous avons droit, chaque année, à une subvention nous permettant de réaliser nos projets. Notre but est d'informer les élèves à la question de l'environnement, de les sensibiliser à l'importance de sa préservation et de faire en sorte que toute la communauté lycéenne, aussi bien les élèves que les professeurs, soit aussi respectueuse que possible envers la nature.

Notre lycée compte 1300 élèves, mais nous ne sommes que huit à faire partie du club, et j'avoue que cela nous freine pas mal dans nos actions ;) Nous voudrions cependant réussir à entrainer les élèves dans une action utile et intéressante à la fois, qui je l'espère nous apportera à tous !

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Club écologie
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